Synopsis Loup-Garou A.T.A

Tout commença par un songe.                        
Une prédiction ou un mensonge ?                      
L'harano avait pris mon corps                        
Dans une torpeur semblable à la mort

Deux montagnes se faisant face.                      
La première noire comme le charbon                
Et visqueuse comme le goudron
Déversant le long de ses flancs                                            
Des litres d’ichors nauséabonds.

La seconde d’un blanc étincelant                      
Lâchant dans la vallée une avalanche perpétuelle
Telle un rayon de lune éclatant                            
Les flocons d’une neige éternelle                           
Hurlant au ciel la rage de toute une race

Dans un fracas assourdissant                                        
Semblable à un millier de tonnerre                  
Les deux coulées l’entrechoquèrent              
Des heures, des jours, des semaines durant

Jusqu’à ce qu’au sommet                                      
De la montagne il n’y eu plus que du poison
Comme par les cendres tintés furent les flocons
Dans un râle de rage ils furent soumis            
Car par l’orgueil ils furent domptés                   
Et par le Ver ils ont péri

A l’harano j’ai succombé,                            
Mais dans l’Umbra a résonné                                    
Un cri d’appel insoupçonné,                
Hurlement d’un lointain passé.

Une sensation… qu’elle est cette sensation ?... le froid, oui, c’est cela le froid… un froid intense et pénétrant comme les brouillard des grand lacs d’Ecosse.

Un son… un son sourd tel les tambour de guerre de nos ancêtres… mon cœur… oui mon cœur qui bat a un rythme lent très lent.

Une douce chaleur repousse le froid, aux extrémité de mes membres, au rythme des tambourinement de mon cœur qui se fond de plus en plus rapide.

Des odeurs… la terre… l’humidité… les moisissure… un souffle…une légère brise apporte le parfum des fleur printanière.

L’obscurité… mes yeux sont clos… une douce luminosité, pourtant aveuglante, perce les ténèbres, s’infiltrant par des fissure dans la roche.

La douleur… mon corps ankylosé me fessais souffrir, comme après un tabassage dans les règles.

J’ai dû dormir longtemps… trop longtemps. Je me souviens de  la perte… La perte de mes amis et frère hurleur… tant de perte sur l’autel de l’orgueil… tant de solitude à errer, de cairn en cairn, sans ne trouver, auprès de leur frère,  que de vieux souvenir ravivant mes vielle blessure et engourdissant mon cœur…

Un jour vint L’harano… d’une certaine façon, je l’attendais… depuis longtemps à vrai dire… comme le fantôme des hurleur, qui m’invitaient a les rejoindre dans un sommeil éternel…

Éternel… alors pourquoi me réveillai-je ?… pourquoi aujourd’hui ?... pourquoi L’harano m’a-t-il libéré de son étreinte ?... ce crie… ce Hurlement… un songe ou un mensonge…

Non… je le sent encore… il résonne en mon corps… il résonne en mon âme… il résonne en Umbras…

Ce crie… ce hurlement… cet appel… cette renaissance…

Un  hurleur !... hurleur blanc !